Fait du hasard

Publié le par Law

 

Je travaille près d’une œuvre d’art qui a récemment vu le jour dans le quartier des Docks de Marseille.

 

J’ai pour ainsi dire assisté à la construction de la chose ; j’ai pu suivre son évolution tout l’été durant puisque j’y passai devant chaque matin pour aller au bureau, tout en n’ayant cependant aucune idée de ce que serait la chose en définitive. Et puis, j’ai aperçu un panneau descriptif du projet ce qui m’a renseigné sur ce qui se dressait quotidiennement devant mes yeux.


Je vous passe l’explication de l’œuvre, vous n’aurez qu’à vous rendre sur le lien suivant : www.miguel-chevalier.com/nl/newsletter_juin_2010 (œuvre : Seconde Nature 2010).

 

Voici juste ce que ça donne :  

a126ccff9a.jpg

… c’est-à-dire pas grand-chose en journée hormis un grand joint conique orange.

 

Mais la nuit, ça en devient magnifique :  

  772de32183.jpg 

 

Le truc, c’est que la nuit il n’y a pas grand monde près de la Place d’Arvieux à part les personnes qui sortent tard du boulot.

Et c’est dommage car c’est véritablement beau et que plus de monde devait pouvoir en profiter.

Perso, j’aurais plutôt vu cette œuvre sur une place davantage fréquentée, comme le cours d'Estienne d'Orves par exemple.

 

Jusque là, vous aurez remarqué que le titre de l’article n’a rien à voir avec ce que j’écris. J’y viens.

 

Cette semaine, je me suis rendu à Paris pour assister à une formation intitulée « concevoir un espace public : de la décision de faire jusqu’au projet ». Et là, ne voilà-t-il pas que parmi les intervenants, j’avais face à moi l’inventeur de la sculpture que je vois chaque matin : Monsieur Charles Bové himself !

 

Le Monsieur en question a présenté plusieurs de ses réalisations architecturales et de ses aménagements avant d’en venir au cône orange. Il nous a expliqué comment lui était venue cette idée et ce qu’il avait voulu créer. Il nous a aussi expliqué que cette œuvre n’était pas le projet qu’il avait initialement présenté. Ce dernier, dont il nous a montré des images et qui était effectivement bien plus magique de mon point de vue, n’a pas été retenu par crainte de devenir une sorte de toile d’araignée lumineuse géante dans laquelle viendraient se perdre les sacs plastiques volants des alentours.

Mieux valait effectivement ne pas courir le risque.

 

Quoiqu’il en soit, je ne l’ai pas ramené en disant que j’étais de Marseille et en expliquant à l’artiste ce que je viens d’écrire, à savoir que placée où elle est placée, son œuvre n’a pas grand intérêt.

Chose comique, il se trouve que ce personnage est également le réaménageur du cours d'Estienne d'Orves… Qui sait, peut-être réussira-t-il un jour à y tisser une toile ?

Publié dans Réflexions de blond

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.<br />       <br /> Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.<br /> <br /> <br /> La Page No-12, EFFET BOOMERANG DE LA LOTO.<br /> <br /> <br /> LA MORPHOLOGIE DE LA LOTO !<br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> <br /> Clovis Simard<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> C'est vrai que ça a l'air beau la nuit, mais qu'il y a sans doute moins de monde que le jour pour le voir.<br /> Alors moi, je me serais présenté comme étant de Marseille et j'aurais expliqué ce que tu as écrit dans ta note. De la réalité au concept, il manque parfois la phase suivante, du concept à la<br /> réalité, chez certains architectes ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre